Visite de Charles de la Verpillière et de la JCI chez STACKR
STACKR, a reçu la visite de Charles de la Verpillière ce lundi 25 Novembre 2019 en co-organisation avec des représentants de la JCE De Bourg en Bresse (Jeune Chambre Economique).
Cette visite avait comme objectif pour notre député de renforcer sa connaissance du tissu économique, et pour STACKR de faire mieux connaître son activité et d’échanger sur certaines problématiques d’entreprenariat. Après une présentation de l’activité de STACKR par son PDG Franck Zulian puis une présentation de la JCE par ses trois représentants présents (Stéphane Duclos-Colas, Grégory Grivet et Benjamin Lauriot), une table ronde a été organisée au sein des locaux de STACKR avec des salariés de l’entreprise volontaires pour échanger sur le sujet suivant : « Développement et redynamisation du territoire : attractivité du lieu de vie pour les jeunes actifs de l’Ain ». Ce sujet a été choisi car il correspond à une problématique récurrente pour la société STACKR qui a de nombreux postes à pourvoir et peine à recruter certains profils. Ce débat répondait à la fois :
- À une préoccupation des pouvoirs publics, la re-dynamisation des centres-villes de taille moyenne, par le biais du programme national Action Cœur de Ville (dans l’Ain sont concernées les villes d’Ambérieu-en-Bugey, de Bourg-en-Bresse et d’Oyonnax).
- À l’une des problématiques de STACKR, qui, en tant qu’entreprise à fort potentiel située dans la plaine de l’Ain, connaît des difficultés chroniques à attirer des salariés à Béligneux, secteur jugé moins attractif que la métropole lyonnaise.
La participation active des membres de la Jeune Chambre Economique, du Député, de la Direction et des Salariés de STACKR, ont permis de faire émerger du débat une idée force, qui devrait permettre aux parties prenantes de nourrir leurs réflexions à venir, selon laquelle l’offre de mobilité mutualisée est clé pour attirer les jeunes actifs :
En effet, la facilité d’accès s’avère cruciale aussi bien vis-à-vis des commerces des centres-villes (lesquels ont tendance à se désertifier au profit des périphéries) que vis-à-vis des zones d’activité d’entreprises (souvent mal, voire pas desservies par des lignes régulières de transports en commun).
Parmi les pistes évoquées, on notera :
- La mutualisation des lignes de cars de transport scolaire avec les transports de salariés en début et en fin de journée dans le but de rendre rentables l’exploitation des lignes, et donc de développer les transports en commun.
- La mise en place de transports à la demande et automatisés pour desservir les zones enclavées.
- Le nécessaire renforcement de la fréquence des transports existants (trains notamment) entre la Communauté de Communes de Montluel (3cm), et les hubs de transport que constituent Ambérieu et Lyon.
D’autre part, le permis de conduire n’apparaît plus comme le graal qu’il a été il y a quelques années, et ceci pour 3 raisons principales :
- Les jeunes actifs aspirent de plus en plus à des modes de déplacement alternatifs (covoiturage et mobilité douce) ;
- Les jeunes citadins, notamment lyonnais, dont une grande partie ne dispose pas du permis ou d’une voiture, souhaite pouvoir se déplacer entre le cœur de ville et la grande périphérie grâce aux transports en commun, afin notamment d’éviter les embouteillages de plus en plus prégnants (aussi bien pour entrer que pour sortir de la métropole). Il s’agit également de ne pas faire face aux difficultés croissantes de parking : l’idée de parking relais à l’entrée des agglomérations a fait l’unanimité.
- Le coût complet du transport individuel (passage du permis + achat/location d’un véhicule + assurance + carburant + entretien du véhicule + frais d’autoroute + frais de parking + difficultés à se garer en ville, non seulement pour l’accès au travail ou aux commerces, mais également à domicile pour les personnes ne disposant pas de parking privatif) apparaît comme un frein majeur à l’utilisation du véhicule individuel. Les deux arguments les plus en défaveur étant les coûts d’autoroute et le rapport disponibilité/prix des places de parking.
Un échange convivial et fructueux qui a permis de rapprocher les instances politiques des acteurs du tissu économique.
